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Compte rendu de la réunion du 12 mars 2015 au Grand M - Toulouse

 

25 participants – 21 établissements représentés

BDP Ariège, Aveyron, Tarn, Tarn et Garonne - BM : Colomiers (31), Blagnac (31), Ramonville (31), Tournefeuille (31), Cahors (46), Albi (81), Muret (31), Fenouillet (31), Montauban (82), le réseau des médiathèques Centre Tarn (81) et la BMVR Toulouse (Cabanis, Grand M, Périgord, Saint-Cyprien, Grand M) – CRR – Musicophages

Et 4 personnes extérieures pour le Biblioremix

Etablissements excusés : BDP Gers, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne,  BM Rodez (12) et Carmaux (81)

 

« Présentation du Biblioremix »

Biblioremix sur "la mise en valeur des fonds" (Pour la doc., c'est ici)

4 "animateurs" Amandine Minnard, Marie Roudil, Christine Desplébains et Pierre Rebuffet sur ce projet qui se déroule en plusieurs phases :

  1. Constitution des groupes avec leurs rapporteurs (4)
  2. Choix collégial des directions pour chacun des projets et attribution
  3. Collecte du matériau brut dans un "brain storming" collectif
  4. Séparation en groupes et émergence d'un projet pour chacun
  5. 1er remix (on change les personnes de chacun des groupes) : on précise et on améliore chaque projet
  6. 2ème remix (on re-change les participants de chacun des groupes) : on étudie le projet en situation dans le contexte d'une médiathèque
  7. Restiturion

 Mixeur

 

Restitution :

 

Groupe N°1 - ESPACE
Secrétaires : Lucie & Laurent
Projet : Le Déambulatoire

L’idée de départ était la construction d’un parcours au sein de la médiathèque - un parcours parsemé de documents (imprimés fictions, imprimés documentaires, magazines, DVD, CD...) tous rattachés à une même thématique mise en valeur pendant une période.
Les documents sélectionnés seraient extraits de leur environnement d’origine suivant le déroulé du parcours. L’objectif serait ainsi d’amener les lecteurs à être face à des fonds ou des documents vers lesquels ils ne vont jamais (parfois seulement parce qu’ils ne les ont jamais vus? ou du fait d’une faible visibilité des documents?).
Les espaces extérieurs de la médiathèque seraient également aménagés comme cadre convivial de début de parcours - encourageant ainsi toute personne à franchir les portes de l’établissement.
Une diffusion musicale et des enregistrements sonores non-musicaux également liés à la thématique valorisée serait aussi préparée, emplissant de la sorte l’espace sonore.

Il y aurait ainsi une déambulation intra-structure, depuis l’espace extérieur de la médiathèque jusque dans ses différents espaces documentaires ou utilitaires (banque d’accueil, couloirs…). Trois à quatre thématiques annuelles auraient donné lieu à trois-quatre parcours déambulatoires correspondants. Pour clore chaque période, un événement aurait été organisé en lien avec la thématique.

Peu à peu a germé aussi l’idée de décentraliser le parcours dans d’autres lieux de la ville, ce qui aurait permis une mise en valeur extramuros, notamment dans les lieux pouvant toucher tous les publics, dont des publics qui ne viennent pas à la médiathèque. (ex : paniers de sélections documentaires (1sélection multi-supports) implantés sur un marché...

L’importance d’envahir également l’espace numérique a aussi été évoquée dans les derniers groupes…
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Le premier groupe a pensé ce projet autour de la valorisation du cinéma. L’exposition des documents aurait été complétée par une frise arpentant les murs et les différents espaces de la médiathèque : frise chronologique de l’histoire du cinéma en partie composée d’un quiz qui renverrait naturellement vers les différents documents exposés à proximité. (Cette frise serait conçue de manière à ce que le commencement et l’arrêt de lecture puisse se faire à n’importe quel endroit, au libre souhait du lecteur.)
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Principale limite qui ressort de ce projet :
Temps très important de préparation pour les sélections documentaires, leur “déportation” dans l’espace et leur mise en valeur originale pour qu’elles englobent une majorité de supports et d’environnements.


Groupe N°2 - MEDIATION PRESENTIELLE
Secrétaires : Pascal & Vincent
Projet : Le Bonus Découverte
Au premier objectif énoncé, à savoir “Amener le public dans le secteur et l’y faire rester”, s’est finalement substitué l’objectif retenu pour ce projet : “Faire repartir l’usager avec un document qu’il ne connaît pas”

L’action envisagée est un prêt aléatoire thématique. Le discothécaire prépare une sélection de documents sur un thème précis (actualité, genre musical…) pendant une période donnée et incite les lecteurs à emprunter à l’aveugle une pochette contenant les documents.
Pour ne pas “pénaliser” le lecteur, les documents sont prêtés en plus des documents auxquels il a droit.
L’opération n’est pas cantonnée au secteur discothèque et on peut imaginer que les pochettes soient mises à disposition des lecteurs sur la banque de prêt de la bibliothèque.
En outre, le lien avec le secteur discothèque passe par la diffusion de musique en rapport avec le thème retenu et par la mise en avant du document diffusé (“En ce moment, dans vos oreilles :”)

Tous les lecteurs ayant joué le jeu du prêt aléatoire sont conviés à un moment convivial à l’issue de la période prévue. Le moment convivial peut être un concert, une conférence, une rencontre ayant pour objectif l’échange et la discussion autour du thème retenu.
Un carton d’invitation peut être glissé dans la pochette contenant les documents. Bien évidemment ce moment est ouvert à tout le public de la médiathèque, mais le système du carton d’invitation permet de développer une relation plus personnelle avec les lecteurs.

Dans un soucis de transversalité, on notera l’importance d’une information claire et précise auprès de l’ensemble du personnel de la bibliothèque (et éventuellement d’autres services participant à l’opération).

NB : les discussions riches des différents groupes ont permis de formuler plusieurs interrogations ou remarques concernant la médiation présentielle. L’intervention du discothécaire peut paraître importune, intrusive ou infantilisante ou a contrario le lecteur peut ressentir une gêne à “déranger” le personnel de la bibliothèque.
Au delà de la propension naturelle de chaque professionnel à aller vers l’usager, des actions de formation peuvent être envisagées afin de permettre à toute l’équipe de la bibliothèque (ou au moins à ceux qui sont le moins à l’aise) d’acquérir des techniques pour aborder les lecteurs avec tact dans une démarche de partage et de discussion.


Groupe N°3 - TRANSVERSALITE/PARTENARIATS
Secrétaires : Rolf & Patricia
Projet : La Conservation de la Mémoire

Après des points de vue propres à chaque personne concernant la transversalité et en particulier celui d’Antoine négatif quant à ce sujet : difficulté de travailler avec d’autres services ou partenaires, il s’est dégagé de sa part une idée. “Conserver la mémoire musicale et la faire connaître”.
par la la production musicale : dépôt et collecte
mise en valeur de ces fonds :  - comment les faire connaître
                       - diffusion larges dans des milieux non habituels
La difficulté étant que la musique dans son ensemble existe déjà sur le numérique mais qu’il est parfois difficile de trouver l’info
1ère étape : regrouper les partenaires et créer un réseau centre de ressources :
-identifier les partenaires, pluralité des acteurs : Avant-mardi, scènes de musiques actuelles, Flim, conservatoire occitan, médiathèques spécialisées (Villefranche…), disquaires, fournisseurs de musique, radios, conservatoire et écoles de musique, fac (musicologie, la Fabrique…).....
2ème étape: état des lieux et de la production
récupération, archives : de quelle façon, comment …. le numérique par des finances partenariat public- privé ( plate-forme style Believe….)
mécénat  pour récupérer de la finance
le projet doit être régional
On finalise sur du tout numérique : plate-formes existantes : Believe, BNF: chaîne You Tube, Quobuz… plus chaînes radio à la demande pour une diffusion comme précisée plus large. Diffusion en streaming, l’artiste paye mais le produit n’est pas libre de droit (Sacem)
Finalement le projet évolue vers un plan de conservation partagée régionale en bibliothèque
Il faut définir des critères et des axes de conservation :
Tout çà en lien avec la BNF,  la BMVR (Périgord), les conservatoires musique, les tissus assciatifs.
Travail important avec les salles de spectacles (dépôt) et les festivals.
Créer un fonds local visible dans les bibliothèques
Ainsi qu’un portail en ligne de ce fonds
Et aussi une valise de conservation  locale

C’est beau l’utopie!!


Groupe N°4 - FAIRE ECOUTER LA MUSIQUE
Secrétaires : Clémence & Sophie
Projet : Web-Radio (et Nomadisme Stratégique?)

Le but est de faire découvrir la musique et les collections par l’écoute.
Un usager est parti du constat que lors de ses longues attentes en salle d’attente de médecin ou autre il aimerait que la médiathèque lui propose une play-list musicale afin de lui faire découvrir d’autre genres musicaux qu’il ne connaît pas.
L’idée est de créer une web radio en passant par une plate-forme (à laquelle la bibliothèque paye des droits) où l’ on peut activer des radio web (comme le propose CVS, ou par Gam qui propose des extraits et des liens vers les pochettes…) ou bien des play-list consultables par portail ...
Des discothécaires proposeraient une sélection dont on donne le lien aux lieux d’attente.
Les lieux démarchés pourraient être : salle d’attente de médecin, dentiste, maternité, cdi, foyers de collège et lycées, abris bus, métro, , train, pmi, pédiatre, cinéma, avant un concert ou une pièce de théâtre, services municipaux ou publics (cartes grises, état civil..), vides greniers…
Les play listes seraient adaptées au lieu. Il faut constituer une sélection imposée, avoir un parti prit et proposer divers morceaux et genres, une vrai diversité musicale de qualité.
Il faut penser aux personnes qui ne veulent pas de pollution sonore donc au lieu de diffuser massivement par hauts parleurs, proposer une station web ou un lien sur lequel se connecter avec son smart phone et pour ceux qui n’en ont pas proposer le prêt de lecteurs mp3, casques pour se connecter en wifi ou sur la fréquence radio, on peut garder l'idée de diffusion massive pour certains lieux.
La play-list peut se voir attribuer un QR code afin que chacun puisse choisir sa liste depuis son smartphone et même l'écouter partout en ville.
attention : veiller à garder une bonne qualité sonore et cibler sur de choses accessibles (pas de métal trop violent …)
Le discothécaire pourrait aussi enregistrer de courtes émission ou chroniques sur un artiste avec des anecdotes pour donner envie d'écouter un artiste, la médiation passe bien mieux par le discours !
Il serait envisageable aussi de diffuser des concerts d’artistes locaux enregistrés à la médiathèque ou ailleurs afin de les faire connaître…
La play-list peut être aussi diffusée à la bibliothèque.
Le lien internet avec le titre et l’artiste ainsi que la bibliothèque ou on peut le trouver serait accessible de son smart phone afin de faire venir le public chercher sur place son cd.
Pour la communication, faire des affiches à déposer dans tous les lieux d’attente avec le lien internet ou le QR code ou la fréquence radio sur lesquels se connecter. “la médiathèque de Xouch vous propose d’attendre en musique partout dans votre ville !”
Ce serait la médiathèque qui payerait les droits sacem ou le matériel, pas de problèmes de droits si création de listes sur plates-formes à qui on paye les droits, sinon il risque d’y avoir des droits pour réaliser la web radio.
Une autre idée a emergé : proposer au public de déposer ses propres play-list :  “Adrien vous propose ses coups de coeur du moment…” .Une coopération discothécaires et usagers est facile à mettre en place.
Si la bibliothèque a un site, proposer en ligne les play-list et ouvrir l'accès aux lecteurs afin qu’ils ajoutent leurs morceaux (créations en accès libre ou titre et auteurs pour les propositions  de coups de coeur pour ne pas être dans l’illégalité ou encore mettre l’extrait de Gam.) Mutualiser des plays-list par tous les discothécaires de Midi-Pyrénées afin que tous alimentent avec leurs liens (play-list, indépendants, téléchargements libres gratuits…) permettrait d’alimenter en fonction des connaissances de chacun et donc diversifierait l’offre et serait un gain de temps.
Les démarches et la communication seraient prises en charge par les discothécaires.
Pour une grande ville il faudrait sectoriser, choisir le quartier qu’on va desservir, chaque bibliothèque diffuse sur son territoire (quartier, secteur, ville, agglomération…)
c’est un projet plus facile à réaliser pour des réseaux et les BDP peut-être
Cela permettrait d’avoir une offre dématérialisée pour les bibliothèques qui n’ont pas de cd et donc permettrait de faire écouter de la musique de qualité dans des lieu n’ayant pas la possibilité de prêter de la musique.

Derniers problèmes soulevés :
attention aux droits
déjà beaucoup de web radio libres existantes
travail sur web radio beaucoup trop énorme

Projet à retenir:

-Les play-list, plutôt de musiques libres (sous créative commons) si vous avez peu de budget ou  sinon payer les droits sur une plate-forme type CVS.
-donner à écouter des choses qu’on a du mal à trouver ailleurs, qu’on connaît peu...
-tabler sur le qualitatif
-privilégier ce projet sur des grandes villes ou la BDP dans des réseaux (sur leurs portails…)


table de mixage

Valise FLIM

Nicolas Favier, nouveau coordinateur de la FLIM (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), a présenté le nouveau contenu de la valise FLIM (totalement mise à jour avec de nouvelles productions des labels adhérents à la FLIM) et la dernière version de la borne 1D-Touch.

Liste des CD de la valise FLIM 2015 (qui sera mise à jour régulièrement) : http://bit.ly/18GlXwe
Liste de vinyles disponibles : http://bit.ly/1L63FX4
Circulation de la valise FLIM version mars 2015 :
Empruntée ce jour jusqu’à la réunion régionale de juin 2015 par la BDP du Tarn.

Borne 1D-Touch : renseignements auprès de Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 06 61 72 89 31

Conservation partagée des documents sonores

Fin 2014, la BMVR de Toulouse a informé le CRL de son impossibilité  de se positionner comme établissement central de conservation pour la production régionale soit son impossibilité d’assurer le rôle central initialement prévu dans le cadre du projet de plan régional de conservation partagée des documents sonores.
En conséquence, le CRL propose de réorienter à nouveau ce projet et de mettre en place avant fin 2015 un dispositif de conservation répartie, plus souple, plus « à la carte » avec comme priorité un plan de sauvegarde des collections de vinyles de la région.
L’actualisation du repérage des vinyles réalisé en 2008 est en cours. Dans certaines bibliothèques, tout ou partie des fonds de vinyles n’existent plus (BM de Graulhet – BDP des Hautes-Pyrénées). D’autres établissements pourraient conserver tout ou partie de leurs collections sur des axes spécifiques (éventuellement la chanson d’avant-guerre à Bagnères de Bigorre – la musique classique à la BUFR Lettres Philosophie Musique de l’Université Jean Jaurès qui possède un fonds d’environ 1000 documents) sans oublier les fonds particuliers (Jazz à Villefranche de Rouergue et Souillac – Occitan au COMDT). Enfin, certaines bibliothèques font vivre ou revivre des fonds de vinyles (la médiathèque de Toulouse Saint-Cyprien, la Mémo de Montauban, les Musicophages – cf. compte-rendu de la réunion d’octobre 2014).
 

PROCHAINES REUNIONS

    - jeudi 4 juin 2015 : une journée réunion + conférence à Cap Découverte (proche de Carmaux) en partenariat avec Rocktime
    - octobre ou novembre : dernière réunion de l'année dans les nouveaux locaux rénovés du CRL